Cet article est un résumé de l'épisode de notre podcast "Couches, cafés et confidences". Vous pouvez découvrir l'intégralité juste au dessue.
Salut, ça va ? Merci de nous rejoindre aujourd'hui. Pour commencer est-ce que tu peux te présenter ?
Belkis : Salut ! Oui, ça va bien, merci. Alors je suis Belkis, maman de 3 enfants, un fils de 5 ans une fille de 2 ans et un dernier bébé de 1 an.
Comment se sont passées tes grossesses ?
Belkis : Je déteste être enceinte mais j'adore tout ce qui est autour de la maternité. J'ai souffert de l'hyperémèse gravidique donc j'ai beaucoup vomi pendant mes grossesses.
Peux-tu nous parler davantage de ce qui t'a amenée à prendre la décision de subir une ligature des trompes ?
Belkis : J'ai jamais vraiment bien supporté les différentes contraceptions. Puis sur les réseaux, j'ai découvert un article qui affirmait qu'il n'y avait aucune loi interdisant cette procédure. Ça m'a intriguée, alors j'en ai discuté avec mon gynécologue. Au début, il était plutôt réticent, arguant que c'était trop contradictoire. Il ne présentait pas d'arguments concrets, ce qui a suscité en moi le besoin de creuser davantage le sujet.
C'est alors qu'il a commencé à m'expliquer toutes les méthodes de contraception, les risques associés, et même après la ligature, il évoquait le risque que cela puisse se rattacher.
La procédure de ligature des trompes est assez complexe. Pourrais-tu nous décrire plus en détail comment tu as vécu ce processus, de la décision à la réalisation ?
Belkis : Après de nombreuses discussions, j'ai pris rendez-vous avec un autre gynécologue. Il a pris le temps de m'expliquer en détail toutes les étapes, les différentes méthodes, et a même abordé la question de la réversibilité.
Après avoir respecter les 4 mois de réflexion légale, la suite a été très rapide, j'ai eu un rendez-vous avec un anesthésiste.
La procédure se déroule en ambulatoire, sous anesthésie générale. La principale cicatrice provient de la célioscopie, tandis que les autres points sont fermés à l'aide de colle médicale. Après l'intervention, j'ai éprouvé des sensations de douleur similaires à celles ressenties lors de règles menstruelles.
Quels conseils donnerais-tu aux femmes envisageant la ligature des trompes en termes de préparation mentale et émotionnelle ?
Belkis : Il est crucial de prendre le temps de réfléchir profondément à cette décision. Même si la ligature est réversible, il ne faut pas la considérer comme une option temporaire. Il faut être certaine, quitte à attendre plusieurs années. La préparation mentale est tout aussi importante que la compréhension des aspects médicaux.
Comment cela a-t-il impacté ta vie intime ? Y a-t-il eu des ajustements à faire et comment avez-vous surmonté ces changements ?
Belkis : Initialement, il y a eu quelques ajustements, mais avec le temps et la cicatrisation, tout est revenu à la normale. La petite sensation de brûlure ressentie au début s'est dissipée, et je pense que c'est une expérience partagée par beaucoup de femmes qui ont subi cette procédure.
As-tu eu des préoccupations particulières après la procédure, et comment as-tu géré ces inquiétudes ?
Belkis : Les forums m'ont beaucoup aidé à comprendre ce à quoi m'attendre après la ligature des trompes. Après la procédure, j'ai consulté mon médecin de ville pour des vérifications supplémentaires, et il a confirmé que tout était en ordre. L'information et le suivi médical sont essentiels pour apaiser les inquiétudes post-opératoires.
Enfin, as-tu des conseils spécifiques pour les femmes qui envisagent la ligature des trompes, basés sur ton expérience personnelle ?
Belkis : Prenez le temps nécessaire pour réfléchir profondément, assurez-vous d'être totalement sûre de votre décision. La consultation avec un professionnel de la santé est primordiale, et il est crucial de comprendre pleinement les implications physiques et émotionnelles de la ligature des trompes. Une fois la décision prise, le suivi médical et le dialogue ouvert avec votre partenaire sont des aspects essentiels pour traverser cette étape sereinement.
Comments