Il existe différentes formes de sevrage :
. Le sevrage induit volontairement par la mère : celui-ci est généralement plannifié et voulu.
. Le sevrage induit involontairement : une grève de tétée, une grossesse, l’introduction de tétines, de compléments (surtout avec des biberons notamment) ou la prise du pouce par exemple. Cela pour exacerber un trouble de la succion sous jacent (freins restrictifs buccaux ?) et donc entrainer des difficultés de succions chez votre bébé / bambin voir un sevrage.
. Le sevrage naturel : le bambin se sevre seul progressivement entre 2,5 et 7 ans.
Quel que soit votre choix sachez que le sevrage fait partie de l’allaitement et qu’il est possible de se faire accompagner, par une personne formée à l’allaitement. Se faire soutenir également peut être intéressant dans cette étape. Il existe des marraines d’allaitement, des associations, des groupes de mères à mères. Ne restez pas seule, le sevrage est souvent tabou et ne devrait pas l’être. Chacun son choix, son vécu, son parcours.
Je ne vous donnerai pas ici de méthode unique car chaque famille est unique. La seule chose importante à savoir est qu’il ne faut pas se précipiter dans la mesure du possible. Un sevrage induit prend du temps, plusieurs semaines voire plus selon les besoins du bébé/bambin et de sa famille. Mais également pour vous, prenez votre temps, que votre corps s’habitue à une baisse de la demande au risque de voir apparaitre engorgements et autres mastites. Remplacez progressivement les tétées en douceur.
Concernant l’apport nécessaire en préparation commerciale pour nourisson rapprochez-vous de votre pédiatre ou médecin généraliste. Pour rappel l’OMS recommande un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois puis jusqu’à 2 ans au moins. Le lait reste l’aliment principal jusqu’à un an en complément d’une alimentation diversifiée.
Merci à Émilie Chevalier, consultante en lactation IBCLC pour la relecture de ce post.
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